PARTIR, PEUT-ÊTRE Petit essai sur l'imaginaire par Jacques Délivré |
Mon vieil ami Jacques Délivré s'est livré à un patient exercice - et risqué ; et courageux. Il a analysé la symbolique de mes poèmes et chansons. Evidemment, je me garderai d'émettre un jugement critique sur ce travail. Son auteur, comme on dit, n'engage que lui et j'eusse écrit tout autre chose : mes poèmes et chansons, justement… Le lecteur y puisera à son goût et fera sa pitance à sa façon. C'est là la vision de Jacques Délivré. Vision : ce que l'on voit - avec les yeux ou les oreilles… Ou encore : ce qu'on voit quand on écoute. Ainsi d'autres pourront s'enrichir de ces notes, chercher leur chemin, leur nourriture, dans mes mots. Merci à toi Délivré ! Je veux tout de même oser une remarque. Jacques parle plusieurs fois de mon (éventuel) "hermétisme". Notamment à propos de Tes lèvres bleues, une chanson qui, justement, selon moi est… terriblement claire, trop claire, trop ! Obscurité ? Hermétisme ? Si un poète est hermétique, il doit le considérer comme un échec. La fonction du poète, selon moi, est de tenter de rendre claires des choses compliquées, cachées, entrevues, obscures. Je suis très résolument contre l'hermétisme volontaire. Je déteste les rébus des compliqueurs, des hermètes, des mais-je-suis-un-poète-moi. Si je ne suis pas assez clair, comptez le moi à charge ! Bien sûr, ce que Jacques Délivré dit surtout, et avant tout, c'est son amitié. Je l'en remercie du fond du cœur. Jacques Bertin
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TABLE DES MATIÈRES
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