La Maison de Poésie

Actualités
février 2012

 


 





Jacques Bertin, Les Traces des combats


Sur son site, La Maison de Poésie présente Les Traces des combats, et annonce une étude à paraître dans la revue Le Coin de table d'avril 2012.

La page reproduit plusieurs poèmes, et on peut lire ces commentaires :

 

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Mais il y en a tout de même qui disent «oui» à la poésie : les spectateurs des concerts de Jacques Bertin, par exemple.


JACQUES BERTIN n’est certes pas un inconnu. Il écrit et il chante depuis plusieurs années. Il a reçu le Prix Paul Verlaine de la Maison de Poésie pour son recueil Blessé seulement, en 2010, du temps que la Fondation disposait encore de locaux et d’un peu d’argent pour décerner des Prix littéraires, avant que les auteurs dramatiques ne soient passés par là pour la chasser. Mais le livre que Jacques Bertin vient de publier, Les Traces des combats, qui réunit ses Poèmes et chansons de 1993 à 2010, est bien une «nouveauté» qui va permettre la (re-) découverte d’un vrai poète, avec ses thèmes, ses amours, sa mélancolie, sa pensée, sa musique personnelle, celle qu’il chante, mais aussi celle de ses poèmes eux-mêmes, une poésie d’une richesse que le numéro 50 du Coin de table (avril 2012) explorera dans une solide étude bien illustrée de poèmes.

[...]

C’est un charme à la fois très différent et semblable qui s’entend dans la poésie de JACQUES BERTIN. Il ne peut pas être considéré seulement comme un chanteur (ce qui serait déjà très bien), il est poète à part entière, un poète du livre, de la scène et du disque. La réunion de sept années de ses Poèmes et chansons permet de prendre la mesure de son œuvre poétique. Différente de celle de Jean-Claude Pirotte, sa poésie est plus large, plus emportée, plus fougueuse, ses vers sont parfois très amples, d’une versification libre mais d’une exacte respiration. Mais il sait aussi les secrets de la chanson dans la veine d’Apollinaire et Cadou. La magie de cette poésie, c’est de n’utiliser, comme Jean-Claude Pirotte, que des mots simples pour faire naître l’émotion de sentiments sans complications psychologiques savantes, mais tellement vrais, tellement puissants, tellement vécus, d’une banalité tellement universelle : la nôtre.




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